วันเสาร์ที่ 22 กันยายน พ.ศ. 2550

Méduse

Mythe
Fille de Phorcys et de Céto, et donc sœur des Grées[2], elle est une belle jeune fille dont Poséidon s'éprend[3] . Séduite ou violée par le dieu dans un temple dédié à Athéna, elle est punie par la déesse qui la transforme en Gorgone. Ses cheveux deviennent des serpents et désormais son regard pétrifie tous ceux qui le croisent[4]. (Selon certaines versions, c'est Aphrodite qui, jalouse de sa chevelure et de sa beauté, change ses cheveux en serpents.)
Elle est décapitée par le héros
Persée, aidé, selon des sources plus tardives, par Hermès et Athéna[5]. De son sang jaillissent ses deux fils, Chrysaor, père de Géryon, et le cheval ailé Pégase[6], sur lequel Persée s'enfuit, poursuivi par les autres Gorgones[7]. Après l'avoir utilisée pour pétrifier Atlas, délivrer Andromède et tuer Polydecte qui retenait sa mère prisonnière, Persée offre à Athéna la tête de Méduse, que la déesse fixe sur son bouclier, l'égide[8].
Pausanias[9] livre une version historicisante du myhe. Pour lui, Méduse est une reine qui, après la mort de son père, a repris elle-même le sceptre, gouvernant ses sujets, près du lac Tritonide, en Libye. Elle a été tuée pendant la nuit au cours d'une campagne contre Persée, un prince péloponnésien.

Iconographie

Les premières représentations du mythe de Méduse apparaissent sur deux pithoi béotiens à relief (Louvre CA 795 et CA 937) et sur une amphore à col protoattique (musée d'Éleusis), tous trois remontant au second quart du VIIe siècle av. J.-C.[10] Sur les premiers, Méduse apparaît comme un centaure femelle, sur le point d'être décapitée par Persée, qui détourne la tête pour éviter d'être pétrifié. Sur l'amphore d'Éleusis, Méduse gît, décapitée, parmi les fleurs ; ses sœurs, à forme humaine mais aux visages monstrueux, veulent poursuivre Persée, mais sont arrêtées par Athéna qui s'interpose.
À la fin du V
IIe siècle, la représentation du masque de Méduse (ou gorgoneion) évolue sous le pinceau des peintres de Corinthe, sans doute sous l'influence des têtes de lion apotropaïques (destinées à conjurer le mauvais sort)
[11] : elle a le visage rond, avec de gros yeux proéminents, un nez épaté et une barbe ; elle tire souvent la langue. L'exemple le plus connu est une assiette attique de Lydos conservée au Staatliche Antikensammlungen de Munich (Inv. 8760). Le gorgonéion est souvent représenté sur les boucliers dans la peinture vasculaire attique : au départ, il peut orner le bouclier de n'importe quel guerrier ; à partir du milieu du Ve siècle av. J.-C., il se rencontre le plus souvent, sur les vases comme en sculpture, comme ornement de l'égide d'Athéna. Parallèlement, la tête de Méduse perd son aspect terrifiant : elle est désormais celle d'une belle jeune femme, seuls les serpents de la chevelure rappelant sa nature monstrueuse.
Parmi les représentations modernes, les plus connues sont le bouclier d'apparat peint par
le Caravage, conservé à la galerie des Offices, ou encore le buste du Bernin conservé aux musées du Capitole.

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